STOP à l'autoritarisme

 

En publiant tour à tour une note aux recteur-trices imposant la formation continue des personnels puis les circulaires sur les méthodes pédagogiques à appliquer dans les apprentissages, le ministre Blanquer veut mettre au pas les enseignant-es et imposer son idéologie.

 

Il accélère dans l’application de sa politique dénoncée par la CGT Educ’action : encadrement des pratiques pédagogiques, mise aux pas des personnels en leur supprimant toute liberté pédagogique et référence quasi exclusive aux neurosciences au détriment des autres recherches pédagogiques.

 

Idéologie et communication

Le ministre abuse de la communication politique pour faire entendre un discours réactionnaire qui plait à une partie de la classe politique et de la population. C’est surtout une politique autoritaire qui se fait contre les personnels et les élèves.

 

En usant d’effets d’annonce et des contre-vérités, en martelant qu’il n’existerait qu’une méthode efficace pour apprendre à lire, il fait preuve de mépris à l’égard du professionnalisme des professeur-es des écoles et des chercheur-ses dans le domaine pédagogique.

 

Des libertés en danger

Face à ces nouvelles attaques à l’encontre du monde de l’Education qui touchent la liberté de travailler des enseignant-es et celle de se former tout au long de la carrière, la CGT Educ’action rappelle que le ministre ne peut imposer seul sa manière de voir et ses pratiques discutables.

 

La CGT Educ’action rappelle aussi que la liberté pédagogique constitue un des piliers du métier d’enseignant-e et que la réussite des élèves passe par des apprentissages diversifiés et adaptés.

 

Pour la CGT Educ’action, en imposant de telles discussions, le ministre crée la diversion pour faire oublier qu’il ne parle à aucun moment de la baisse du budget dans l’Education, de la baisse du nombre de personnels dans les écoles, de l’augmentation du nombre d’élèves dans les classes, de la formation initiale et continue, des conditions matérielles dans les écoles… De tout ce qui permet un chacun et chacune de se sentir bien dans son travail.

 

Contre toutes ces attaques

Pour exiger une école émancipatrice pour toutes et tous.

 

Tou-tes en grève le 22 mai !